Remise de matériels d’appui par le Ministre de la Famille

Edito

Modèle d’Etat et de Citoyen dans le Bénin émergent

Le Bénin est un pays qui regorge d’énormes ressources humaines et naturelles. Mais la mauvaise exploitation de ces potentialités ne profite guère au pays. Il est temps de changer de comportement pour mettre fin au gaspillage, à la corruption, au clientélisme, à l’institutionnalisation de la gabegie, etc.
Il importe alors d’inventer un modèle d’Etat moderne, dynamique, efficace et efficient garant de l’ordre républicain, respectueux du cadre constitutionnel et institutionnel, un Etat régalien qui offre les conditions nécessaires à la création de la richesse et veille à sa distribution équitable.
Il est utile de préciser que la notion d’Etat renvoie à l’ensemble des institutions politiques que se donne le peuple pour la gestion des affaires de la cité. S’il appartient à l’Etat de gouverner, de créer les conditions politiques, juridiques et autres instruments propices au développement, c’est en réalité aux citoyens qu’il revient de créer l’Etat, car le second est une émanation du premier.
C’est le peuple qui élit les hommes à la tête de l’Etat.Si les dirigeants ne sont pas librement élus, l’Etat devient un instrument « imposé » aux citoyens, entre les mains d’un groupe d’intérêt qui s’auto-désigne pour diriger et généralement pour avoir la main mise sur les ressources économiques du pays, abusant de la passivité de la société civile, parfois muselée et opprimée, souvent indifférente à l’action politique pensant à tord que la gestion des affaires de la nation est du ressort des politiciens ou de ceux que l’opinion populaire appelle « les grands grands ».Dans d’autres pays, les maux qui plombent l’essor socio économique et le développement puisent leurs racines dans l’accumulation des élans de la mal gouvernance politique : l’Etat confisque le pouvoir pour en faire une propriété personnelle ; les citoyens, désabusés, se confinent dans un espoir lointain explorant le Zodiaque, ou battent le pavé, les cailloux, les flèches et autres armes pour « chasser les occupants », ou du moins, se faire entendre.

par Mohamed M. AKAMBI

 

Ministre de la Famille

REMISE OFFICELLE DE MATERIELS par le  MINISTRE DE LA FAMILLE: Mme Fatouma A. Djibril au secours des cas sociaux et triplets d’Adjarra, de Porto-Novo et de Cotonou

Madame, Fatouma Amadou Djibril, Ministre de la Famille, des Affaires sociales, de la Solidarité nationales, des handicapés et des Personnes de 3ème âge accompagné du Préfet de l’Ouémé-Plateau a procédé à la cérémonie de remise officielle de matériels d’appui aux cas sociaux en fin d’apprentissage et d’enveloppe financière aux triplets. C’était à Adjarra, Porto-Novo et Cotonou à Suru-Léré…

D’un coût global de 2.094.526 Fcfa, les matériels essentiels de travail remis hier par Madame, le Ministre Fatouma Amadou Djibril sont constitués de quatre kits de coiffure dames, quatre kits de couture, un kit de mécanique à deux roues et un kit de coiffure homme. Un geste qui vient à point nommé pour la vingtaine de bénéficiaires en fin d’apprentissage dans la commune d’Adjarra. Il s’agit pour madame le ministre d’un impératif qui est celui de relever le défi de plus de justice sociale à tous, gage de paix, de stabilité, bref, de tout développement. Toutes choses qui constituent a-t-elle ajouté le socle de tout système démocratique. Mieux, il s’agit d’un acte qui s’inscrit dans la vision globale de prospérité partagée prônée par le gouvernement de son excellence le Dr Thomas Boni Yayi. « C’est donc un devoir pour le département ministériel que j’ai l’honneur de diriger de poser des actes concrets à l’endroit de ceux qui ont besoin d’un strict minimum pour se mettre au travail afin de sortir de la précarité » a souligné Mme le ministre avant d’ajouter que le présent appui est l’expression même de la solidarité qui est l’un des volets de son département, celui de contribuer à créer les conditions nécessaires à une réduction substantielle de la pauvreté au Bénin. En réalité, l’évènement qui est à sa deuxième édition a identifié dix jeunes filles et jeunes garçons dans quatre corps notamment la coiffure dame et homme, la couture et la mécanique à deux roues en vue de leur auto-promotion, leur propre épanouissement pour le développement et le bénéfice de la nation béninoise toute entière. Présent à la cérémonie de remise, le Maire de la commune d’Adjarra, Saka Yaya s’est réjoui du choix qui est porté sur sa population. « Je souhaite davantage votre appui vu le nombre de cas sociaux que compte la commune » a-t-il indiqué. Même message pour le représentant des bénéficiaires Wavi Janvier qui au nom de ses collègues a promis faire bon usage des matériels reçus. Après Adjarra, cap a été mis à Ouando dans la commune de Porto-Novo où Madame, le ministre a remis à cinq triplets une enveloppe d’un million Fcfa soit 200.000 Fcfa chacun. Un geste qui selon Fatouma Amadou Djibril vient rétablir la justice sociale. « Nous sommes là pour vous servir par cet acte » a conclu la mère de famille. A Suru-Léré dans la commune de Cotonou, c’est un accueil chaleureux qui a été réservé à madame le Ministre qui est allée les mains chargées tant les matériels mis à la disposition des bénéficiaires s’est chiffré à 1.512.572 Fcfa. « Cet appui vient relancer l’intégration des filles dans le marché de l’emploi » a souligné le chef du Centre de promotion sociale de Suru-Léré, Mme Zondo Anasthasie. Et au Ministre, Fatouma Amadou Djibril de rassurer aux bénéficiaire : vous ne rembourserez que les 20% des crédits obtenus.

Moussa EL-HADJI MAMA

 

Ministre de la Famille

Photos de Famille avec la Ministre et la Population

 

 

 

 

 

 

 

 

CEREMONIE DE DECORATION DE MAITRE ALBERT DAKO

« Il a formé un Président de la République infatigable et d’une humilité légendaire»

le maître DAKO

Enseignant à la retraite ayant reçu l’écolier Boni Yayi au CI le 23 décembre 1959 à l’école primaire de Tchaourou, Maître Albert Dako a été promu au Grade d’Officier de l’ordre de mérite du Bénin le lundi 27 juin 2011 à Bohicon. C’était en présence de Madame le Ministre de la famille en charge des personnes de 3ème âge, Fatouma Amadou Djibril et de la Directrice de cabinet de Président de la République, Véronique Brun Hachemé.
« Papa Albert Dako a formé un Président de la République bulldozer, infatigable et d’une humilité légendaire ». Ainsi s’exprimait Madame, le ministre de la Famille, des Affaires sociales, de la solidarité nationale, des handicapés et des personnes de troisième âge, Fatouma Amadou Djibril à l’Hôtel Dako de Bohicon retenu pour la décoration d’un homme d’une rare célébrité. Une célébrité qui fait de Maître Albert Dako, un instituteur hors paire pour avoir partagé et mis ses compétences, son savoir-faire,  son savoir-être pour la formation des cadres et hautes personnalités du Bénin parmi lesquels on retrouve le Président de la République, le Dr Thomas Boni Yayi. En initiant donc la décoration de maître Albert Dako ,  le premier Magistrat de la République a vu juste pour reconnaître les mérites d’un homme qui a donné tout à son pays. Pour Madame le ministre de la Famille, Fatouma Amadou Djibril, il s’agit d’un acte historique qui restera graver dans les annales du Bénin, tant l’homme a sû inculquer au Président de la République, les valeurs et l’amour du travail bien fait. C’est dire que le Chef de l’Etat, en acceptant de décorer son premier instituteur, il tenu à réaffirmer sa volonté de valoriser non seulement la fonction enseignante et le capital humain mais aussi et surtout d’exprimer toute sa reconnaissance pour service rendu à la Nation par Monsieur Albert DAKO. Mieux, il s’agit pour lui de traduire dans les faits sa vision de prospérité partagée, de valorisation du corps enseignant auquel il a toujours accordé une attention toute particulière. « Nous nous réjouissons de l’attention et de l’intérêt tout particulier que Son Excellence Monsieur le Chef de l’Etat, accorde aux personnes de 3ème âge en créant dans le nouveau gouvernement un Ministère de la famille, des affaires sociales, de la solidarité nationale des handicapé et des personnes de 3ème âges » a martelé Madame, le ministre, Fatouma Amadou Djibril avant de souhaiter une longue vie au récipiendaire tant qu’il a été et restera toujours un modèle pour tout le corps enseignant des différents ordres. Dans son adresse, la Directrice de cabinet du Président de la République, Véronique Brun Hachemé, a exprimé au nom du Chef de l’Etat toute la reconnaissance de la Nation à Albert Dako. Un message bien reçu par le récipiendaire qui a invité tous les enseignants à bien faire leur travail. « Je profite de l’occasion pour remercier le Chef de l’Etat pour tout ce qu’il a fait » a-t-il indiqué. Signalons qu’Albert Dako a reçu une enveloppe financière et un fauteuil roulant offert par Madame, le Ministre de la Famille, Fatouma Amadou Djibril.

Moussa EL-HADJI MAMA

 

DEVELOPPEMENT TOURISTIQUE AU BENIN

Le Projet Route des pêches étranglé par les supercheries foncières

Le tourisme occupe de plus en plus une place de choix dans l’économie de tous les pays. Il fait drainer des milliers de visiteurs curieux de découvrir la particularité socioculturelle de tel ou tel pays. C’est pour séduire les touriste et devenir la première destination touristique en Afrique de l’Ouest que le Bénin a initié le gigantesque et ambitieux projet de développement touristique « Route des pêches ».
Un Projet de réaménagement touristique qui s’inscrit dans la stratégie gouvernementale visant à valoriser le secteur des services et en particulier celui du tourisme comme axe de développement économique et de stratégie de lutte contre la pauvreté. Le Projet de la Route des Pêches ambitionne donc de valoriser le potentiel touristique du littoral entre Cotonou et Ouidah et à offrir à la clientèle étrangère et locale, une alternative de tourisme de loisirs et de vacances. Il consiste en la construction de 2.000 chambres d’hôtel de niveau 3 ou 4 étoiles, et de la mise en place des infrastructures connexes : aqueduc, égouts, électricité, téléphone, voies d’accès et traversées bitumées. Ce projet comporte des aménagements dans trois localités distinctes : Togbin/Adouko Daho, Djègbadji, Avlékété. Il s’agit de créer un nouveau quartier de Cotonou « Togbin/Adouko Beach » autonome, de requalifier la plage publique de Cotonou, de créer un pôle touristique et hôtelier « Djègbadji resorts », de développer des produits écotouristiques « Avlékété » et de préserver intégralement l’ensemble de la zone.
De part la variété de ses richesses culturelles, et naturelles, sa position de pays de transit et la consolidation croissante de sa démocratie, le Bénin possède un avantage comparatif immense sur la plupart des pays d’Afrique de l’Ouest en matière de développement de l’industrie touristique. Le Projet Route des Pêches apparaît de ce fait comme une alternative de la première destination écotouristique de l’Afrique sub-saharienne.
Des études de faisabilité financées entièrement par le gouvernement béninois et réalisées par des experts internationaux confirmés (français et tunisiens) ont conclu à une très haute rentabilité de l’opération notamment en termes financiers et de création d’emplois durables. La réalisation de ce Projet permettra donc, non seulement de faire du Bénin une destination touristique de premier choix mais aussi de contribuer au développement économique de notre pays. « Plus de 10.000 emplois directs créés avec des effets indus sur la filière BTP et l’économie locale ; 191 milliards de FCFA de recettes pour l’Etat béninois, 60 milliards de flux de trésorerie, 25% de taux de rentabilité pour les aménageurs privés, 15 à 17% pour les hôteliers et autour de 20% pour les clubs et resorts. « Il fera venir plus de 200.000 touristes par an dans notre pays », a précisé Abdon DEGUENON, une autorité de ce projet.
Ce  projet  qui ambitionne de mettre le Bénin sur le piédestal touristique en Afrique semble être mis en berne. Sur le terrain, rien ne bouge. Pas même une seule brique implantée au nom de ce projet. Les populations, pour la plupart des pêcheurs, situées dans l’emprise du projet continuent normalement leurs activités quotidiennes. Elles ne sont pas du tout inquiétées car, elles savent que la réalisation de ce projet n’est pas pour maintenant. « J’ai grandi sur cette partie. Depuis un certain nombre d’années, le gouvernement a annoncé la réalisation d’un projet ici. Mais depuis longtemps, on attend mais on ne voit rien », a déclaré Jean, un pêcheur dont la maison se trouve dans l’emprise du projet ;
La route longue de 40 km empruntée par ce projet qui devrait conduire le Bénin vers une destination de rêve, est jonchée de difficultés de diverses natures qui font dresser les cheveux sur la tête des autorités concernées.

Ministre de la Culture, Pêche et de L'élevage

 

 

Les difficultés
Elles sont de deux ordres : les difficultés institutionnelles et foncières. Mais celle qui constitue la véritable bête à la réalisation de ce projet est la sécurisation foncière. En effet, les terres continues d’être vendues bien que cette zone soit déclarée d’utilité publique. Des individus ayant appris que tous ceux qui se retrouvent dans l’emprise du projet seront dédommagés, se sont très tôt dépêchés de venir occuper les lieux dans l’intention de bénéficier les subventions de l’Etat. Cette situation confuse crée aussi des litiges domaniaux entre les acquéreurs. Selon le chargé des questions foncières de ce projet, les difficultés majeures sont rentrées avec la mairie de Cotonou qui continue de morceler et de vendre les parcelles à la plage de Fidjrossè. Cela a permis l’installation récente des buvettes et restaurants le long de la plage de Fidjrossè. Cet imbroglio crée le statu quo au niveau de ce projet. « Jusqu’au jour d’aujourd’hui, le gouvernement n’a pas pu mobiliser les ressources nécessaires pour assurer le dédommagement des populations afin de libérer les terres. « Les lotissements anarchiques orchestrés par la mairie de Cotonou compliquent davantage la situation », a précisé le chargé des questions foncières. Apparemment, c’est la non maîtrise du foncier qui fait piétiner le démarrage du joyau tant convoité par notre pays. « Le Bénin ne possède pas un code d’investissement touristique. Mais n’empêche, car les investisseurs sont prêts à venir investir pour la Route des Pêches une fois que le foncier sera sécurité. Le fonds cowétien, les Sud-Africains, les opérateurs économiques de l’Île Maurice… tout ce monde n’attend que la sécurisation du foncier pour investir sur la route des pêches », a-t-il poursuivit.

Perspectives
Le projet Route des Pêches ne se mettra pas en route tout de suite car, cette route qui devrait aboutir sur une destination de rêve est loin d’être tracée. Néanmoins, il faut trouver une porte de sortie afin de faire vivre ce projet. A défaut de mettre toute la zone en chantier, le gouvernement semble trouver une palliative. Cela consiste à viabiliser pour le moment la plage de Fidjrossè pour annoncer le démarrage du projet aux populations. « Comme le projet tarde à démarrer, nous voulons commencer certaines réalisation dans la zone de Fidjrossè pour que les populations sachent réellement que le projet Route des Pêches existe. Les coûts de ces réalisations seront minimisés par rapport au plan global car, cela concerne l’aménagement touristique, l’aménagement hôtelier et des espaces verts…
Cet ambitieux projet de développement touristique qui paraît gigantesque, ne l’est finalement que sur les papiers entassés à la direction en charge de ce projet à Sikècodji puisque sur le terrain, rien n’est construit avant de parler d’une quelconque taille.

Isac A. YAÏ

REMISE DE MATERIELS ET D’APPUI

Le Ministre Fatouma A.Djibril aux côtés des sinistrés, quadruplets et cas sociaux

Du 30 juin 2011 au 2 juillet 2011, Madame, le Ministre de la famille, des affaires sociales, de la solidarité nationale, des Handicapés et des personnes de troisième âges, Fatouma Amadou Djibril a effectué une tournée nationale de remise de matériels essentiels de travail aux cas sociaux, des matériaux de construction aux sinistrés des dernières tornades et d’appui financier aux triplés/quadruplés du Bénin. C’était dans les départements de Zou-Collines, Atacora-Donga et du l’Alibori-Borgou.Glazoué et Bantè dans les départements de Zou-Collines ont été les premières étapes de la tournée de Madame le Ministre, Fatouma Amadou Djibril qui a tenu à traduire dans les faits et par les actes la vision de prospérité partagée du Chef de l’Etat, le Dr Thomas Boni Yayi. Avec à cœur le bien-être des populations et la solidarité dont elles ont droit, le ministre de la Famille a, à pas de charge, rencontré à Glazoué les victimes des violentes pluies qui ont causé de dommages à des familles innocentes. Une situation à laquelle elle a répondu promptement en allant leur offrir des matériaux de constructions d’un montant de 2.160.000 Fcfa. Constitué de 20 paquets de tôle et 25 boîtes de pointes, les trois villages affectés ont bénéficié de l’attention toute particulière de Madame le ministre qui avait à son côté, le Maire de la commune de Glazoué. « Vous êtes venues pleurer avec nous et nous vous remercions de l’acte de solidarité que vous venez de poser » a déclaré au nom des populations, N’Po Félix. Un message qui cadre bien avec la mission de madame le Ministre. « Ces matériaux de construction vont vous permettre de refaire votre vie pour l’épanouissement de votre famille » a-t-elle expliqué. A Bantè, ce sont trois kits de menuiserie, quatre kits de couture et trois kits de coiffure qui ont été mis à la disposition des cas sociaux et grâce auxquels ils pourront se prendre en charge et s’installer pour leur propre compte. « Mes félicitations à Madame le Ministre et au gouvernement du Dr Boni Yayi pour ce geste et je promets qu’un bon usage sera fait des matériels » a indiqué le maire de Bantè. Il ne peut être autrement tant l’acte posé par Madame le ministre permettra aux 10 jeunes filles et garçons  d’avoir l’appui de 1.900.000 Fcfa avec seulement 20% de remboursement du crédit obtenu trois ans après. Ici, les besoins de formation en gestion des entreprises ont été exprimés. Besoins auxquels l’autorité entend apporter des réponses pour l’épanouissement des bénéficiaires. Ceci, grâce au fonds Fasnas pour les populations de Bantè et le fonds Fadib pour celles de Glazoué.

Kandi en harmonie avec le ministre Fatouma
La ville de Kandi a vibré au rythme d’un accueil chaleureux pour madame, le Ministre Fatouma Amadou Djibril. Et c’est par une visite, dans la matinée de ce samedi 2 juillet 2011 que la mère de toutes les familles du Bénin a entamé son périple qui a conduit la délégation ministérielle accompagnée du maire Ouédraogo  et de l’Honorable Aziz, chez le Roi Saka, le Roi des Peulh, L’Imam Central de Kandi, le Chef des forgerons et puis chez le Roi des Kandissounon. A chacune de ces étapes, prière et bénédiction ont marqué les échanges ponctués de messages de félicitation au Chef de l’Etat pour avoir nommé 30% des femmes dans son gouvernement.  « Nous n’isolons pas les personnes de troisième âge surtout en ce qui concerne leur bien-être social, leur épanouissement » a déclaré Madame le Ministre qui entend construire un centre d’épanouissement des personnes de 3ème âge. Les bénédictions et sage conseil à Madame le Ministre pour la
réussite de sa mission
ont occupée une bonne place dans les échanges chez l’Iman Central de Kandi, le roi des Kandissounon et chez celui des Peulh. De quoi rassurer à l’autorité dans l’accomplissement de ses nouvelles fonctions. C’est au terme de ces visites que tout Kandi s’est retrouvé au Centre de promotion sociale où les triplés et les cas sociaux ont également bénéficié des matériels essentiels et des enveloppes financières. Triplé et cas sociaux mais aussi groupements de femmes (GF) qui ont retenu l’attention de madame le ministre. C’est dans cette optique que les Gf de Donwari spécialisé dans le
maraîchage ont reçu la visite de madame le ministre qui entend leur apporter le soutien

nécessaire dans leurs
activités. Il va soit tant des
initiatives sont louables avec les maigres moyens actuels des Gf à Donwari.

Djougou et ses quadruplés soutenus
La troisième étape de la tournée a conduit la délégation ministérielle à la maison des jeunes de Djougou remplie comme un œuf pour la circonstance. Ici, c’est un accueil chaleureux que madame le ministre a bénéficié tant l’enjeu était d’apporter un soutien financier aux trois triplés et un quadruplé pour un montant de 850.000 Fcfa.  « Vous êtes le ministre de tous les Béninois, la deuxième Maman après Chantal Yayi » a signifié le préfet de l’Atacora-Donga. Et au ministre d’indiquer que l’acte s’inscrit toujours dans la vision globale du Chef de l’Etat de la prospérité partagée. « le geste de solidarité est la preuve que le gouvernement du Dr Thomas Boni Yayi accorde une attention particulière à la couche défavorisée » a-t-elle précisé. C’est à ce titre pour le Ministre que la situation de précarité interpelle la solidarité nationale à l’ère de la refondation si chère au Président de la République. Après les quadruplés de Djougou désormais soutenus par le gouvernement, cap a été mis sur la ville de Kouandé le vendredi 1er juillet 2011. Là, ce sont les cas sociaux et les triplés qui ont bénéficié des enveloppes financières et matériels essentiels de travail pour leur insertion professionnelle en présence du Roi Bangana II. D’un montant de 1.417.142 Fcfa, les  matériels vont permettre aux huit jeunes filles et garçons retenu par le Centre de promotion sociale dans quatre corps de métiers (coiffure, couture, mécanique à deux roues, la menuiserie. « Vous ne rembourserez 20% du coût des matériels reçus sur une période de trois ans après un délai de grâce de trois mois. On ne vous demande que le minimum pour assurer la durabilité de cette noble œuvre de solidarité envers d’autres qui devront en bénéficier après vous » a tenu à rappeler madame le Ministre aux heureux bénéficiaires. Ce même vendredi 1er juillet, les populations de Tourou dans la commune de Parakou ont reçu la délégation ministérielle. Victimes des dernières pluies, elles ont bénéficié des matériaux de construction en présence du préfet et du Maire de Parakou.  Un peu plus loin, dans la Commune de Ségbana, les sinistrés de Libantè ont acquis des matériaux de construction suite aux dégâts causés par les tornades dans la commune. Ceci en présence du maire de Ségbana et surtout des Gf qui jouent un rôle important dans l’économie locale. Il en est de même pour les populations de Neganzi dans le commune de Kalalé frappées par la mort d’un enfant suite au violente tornade le 25 mars 2011. « C’est une immense joie de vous recevoir ici à Naganzi pour compatir à notre douleur » a martelé le maire de Kalalé, Guinnin Soumanou Guinnin à la suite d’une minute de silence en mémoire du disparu. Et pour consoler les populations, Madame le ministre à travers le Fadib a offert des matériaux de construction d’une valeur de plus d’un million. Du reste, la sortie de madame le ministre est venue à point nommé pour les populations des différentes localité sillonnées qui garderont à coup sûr un bon souvenir d’une maman de cœur  et soucieuse du bien-être de chacun et de tous….

Moussa EL-HADJI MAMA

FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT EN AFRIQUE DE L’OUEST

La BIDC entame l’an 2011 avec optimisme et détermination

L’ensemble du personnel de la Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) a marqué une trêve le vendredi 14 janvier 2011 dans ses tâches quotidiennes pour une cérémonie solennelle, de présentation de vœux de nouvel an. La rencontre, une soirée dinatoire agrémentée de spectacle et de remise de diplômes d’honneur, a réuni autour de M. Christian ADOVELANDE, Président de BIDC, l’ensemble de l’administration, des parents et invités.

En début d’année, il est de tradition à la BIDC, comme dans toute institution qui inscrit dans sa politique managériale la motivation et la fidélisation de son personnel, que la présidence et les membres de l’administration s’échangent les vœux les meilleurs pour le plein épanouissement des agents de la prospérité continue de la banque. Cette tradition a été de nouveau respectée vendredi 14 janvier 2011, à la coupole, au siège de la banque à Lomé. La fête du personnel de la BIDC a débuté par la traditionnelle présentation des vœux du nouvel an à la grande salle de conférence. Par la voix de son porte-parole, Magloire Thomas GRIMAUD, le personnel de la BIDC a félicité le Président Christian ADOVELANDE et ses collaborateurs pour avoir fait de la Banque une grande famille dont le rayonnement ne cesse de croître. Le personnel a réitéré son engagement à œuvrer davantage, au cours des 12 prochains mois pour accompagner la BIDC dans les réalisations de ses objectifs.
En retour, le Président ADOVELANDE a exprimé ses félicitations à l’administration dont les diverses contributions ont permis à la BIDC d’enregistrer des résultats satisfaisants en 2010, a précisé M. ADOVELANDE, a encore été une année de prospérité pour la BIDC. Mais, a-t-il dit, ces résultats encourageants ne doivent pas occulter les défis auxquels la Banque fait face.
Dans un contexte régional et mondial de fluctuation des paramètres économiques et sociaux, la Banque doit faire preuve d’adaptabilité dans ses choix stratégiques, a rappelé, M. ADOVELANDE. A ce sujet, il a évoqué les réformes institutionnelles et stratégiques successives opérées pour permettre à la BIDC d’atteindre ses objectifs et d’accomplir convenablement la mission qui lui a été assignée par les instances de la CEDEAO. Le Président n’a pas passé sous silence la fin prochaine de son mandat, soulignant que 2011 sera une année particulière dans la vie de la Banque avec un changement en vue dans le staff management.
Mais le vœu cher du Président de la BISC est que le personnel continue d’innover pour consolider les acquis et relever les défis pour le bonheur des citoyens de la CEDEAO.
Les deux interventions seraient suivies de la remise de diplôme aux membres du personnel qui ont consacré une part importante de leur vie à l’évolution de la Banque.
Ont été ainsi récompensés deux membres du personnel ayant accompli 25 ans de carrière au sein de la BIDC, sept membres pour 20 ans d’activité, trois pour 15 ans et autant pour 10 ans d’emploi dans la Banque. Les mêmes hommages sont allés à M. BASSINGA, Conseiller du Vice Président des finances et services institutionnels, admis à faire valoir ses droits à la retraite, au terme d’une vie professionnelle bien remplie.
C’est avec une émotion, à la fois de joie et d’une pointe de nostalgie, que M. BASSINGA a exhorté ses collègues encore en fonction à développer l’esprit de famille et de solidarité au sein de la BIDC. Soulignant que le personnel passe une grande part de sa journée au bureau, le souhait du conseiller est que les relations professionnelles prennent une véritable dimension humaine afin que tout un chacun trouve son plein épanouissement au sein de l’entreprise.
Que la fête commence Au-delà des mots et des exhortations, la soirée de présentation des vœux s’est poursuivie dans une ambiance récréative pour le plaisir du palais et de l’ouïe. Au son des percussions, des tambours et du piano divers artistes égrenaient des mélodies envoutantes pour accompagner les convives dans la dégustation du menu fort apprécié. Autour des tables, les discussions s’aimaient autour des citations de sagesse, un jeu « dîner intellectuel ». visant à favoriser les échanges entre le personnel, le jeu faisant de chaque table une équipe de dissertation sur une citation littéraire une sorte de marxisme sous la conduite à tenir dans sa vie privée et professionnelle.
Née de la transformation de l’ancien Fonds de la CEDEAO, la BIDC, depuis sa mise en service en 2003, mobilise des ressources pour le financement des projets et programmes de la CEDEAO et du Nouveau Partenariat Pour le Développement de l’Afrique (NEPAD).
Ainsi, la BIDC apporte son appui tant au secteur public que privé, dans les domaines du transport, de l’énergie, de la télécommunication, de l’industrie mais aussi de la lutte contre la pauvreté.
En effet, la mission assignée à la BIDC par les chefs d’Etat de la CEDEAO est de contribuer à la création des conditions qui permettront l’éclosion d’une Afrique de l’Ouest économiquement forte, industrialisée, prospère et parfaitement intégré tant au plan interne que par rapport au système économique mondial.

Mohamed M.AKAMBI

50 Ans d’Indépendance du Togo et du Bénin

La CEB, un levier de développement durable

Symbole vivant de la coopération énergétique régionale, la Communauté Electrique du Bénin (CEB) accompagne le Togo et le Bénin depuis leurs indépendances, dans la voie du progrès économique et social, par la mise en commun des potentialités énergétiques des deux pays. A l’heure du cinquantenaire des indépendances, la CEB capitalise déjà plus de 42 ans de réformes institutionnelles et stratégiques pour s’adapter aux changements de l’environnement économique, social et politique afin de jouer pleinement son rôle de partenaire stratégique dans la mise en œuvre d’une politique concertée pour la satisfaction des besoins croissants en électricité des industries et des populations de la communauté.
Dans cette dynamique s’inscrit l’ambitieux plan stratégique 2007-2026 qui prend en compte les défis de l’évolution récente du secteur de l’électricité dans la sous-région et devrait donner les gages à la CEB de mieux jouer son rôle de levier de développement durable du territoire de la communauté.
Tout à l’honneur des pères fondateurs de la CEB et de l’engagement des Présidents Faure GNASSINGBE et le Dr. Thomas Boni YAYI d’assurer à leurs territoires une sécurité de l’approvisionnement en électricité, facteur indispensable de production et de création des richesses.
Renforcement de la sécurité énergétique par diversification des sources d’approvisionnement, relèvement de l’autonomie énergétique de 30 à 70% au moins, fiabilisation du système énergétique communautaire, c’est en somme les défis que la Communauté Electrique du Bénin (CEB) se donne de relever à l’horizon 2026.
Opérationnelle depuis 1973 avec pour vision de favoriser l’accès de ses Etats membres à une énergie de qualité et à moindre coût, la CEB, faut-il encore le rappeler, a pour mission de réaliser et d’exploiter les installations de production et de transport d’électricité ou encore d’importation et d’exploitation d’énergie électrique avec les pays voisins.
Depuis sa création en 1968, la CEB s’est attelée à ces tâches en mobilisant des ressources internes et externes pour financer les investissements dans la réalisation des infrastructures de production et de transport et en nouant des partenariats d’importation d’électricité, notamment avec le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Nigéria, le Niger.

Un parc de production et de transport en évolution
Dépendant à ses débuts de l’importation d’électricité de la Volta River Authorithy (VRA) du Ghana, la CEB, dès 1987 a mis en exploitation sa propre centrale hydro électrique de Nangbeto, implantée sur le fleuve Mono, au Togo.
Cet aménagement a une capacité de 65 Mega Watts (MW), avec une production moyenne de 170 Giga Watt-Heure (GWH). Il offre également un plan pour la pisciculture et le sport nautique, mais aussi des terres agricoles. En amont de ce barrage est prévue la construction d’un second, celui d’Adjarala, un projet attendu comme le moyen d’équilibrer l’offre et la demande en énergie sur le territoire de la CEB.
Déjà en 1998, face à la forte demande en électricité, signe de la vitalité économique et sociale de ses Etats membres, la CEB a implanté deux Turbines A Gaz (TAG), l’une au Port de Lomé et l’autre à Cotonou, d’une capacité de 20 MW pour un productible annuel moyen de 150 GWH chacune.
Ce parc de production de la CEB est renforcé par les centrales thermiques de la Compagnie d’Energie Electrique du Togo (CEET) et de la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE), deux sociétés de distribution de l’électricité fournie par la CEB. Mais le défi de l’autonomie financière est loin d’être relevé.
Aussi, la CEB a-t-elle signé des contrats d’approvisionnement en énergie avec la Côte d’Ivoire (Compagnie Ivoirienne d’Electricité, CIE), la Transmission Company of Nigeria (TCN), la Volta River Authority (VRA) du Ghana, etc.
En outre, l’aventure du secteur de l’électricité à des producteurs privés indépendants, en vertu de l’accord révisé en 2003 du Code Bénino-Togolais de l’Electricité permet de diversifier les sources d’approvisionnement. Dans ce registre, la centrale thermique de Contour Global inaugurée en décembre 2010 au Togo, injecte une puissance supplémentaire de 100 MW dans le réseau interconnecté de la CEB. Un autre opérateur indépendant, CAI, conduit un projet similaire au Bénin et qui permettra de renforcer l’offre de la CEB, avec 80 MW.
En 2009, l’énergie mise à disposition du Bénin et du Togo est de 1.792.220 GWH avec un taux de perte de 4,45% et une pointe instantanée de 301,14MW, sans les productions des distributeurs qui s’élèvent à135.088 GWH dont 22,8 GWH pour la CEET et 112,288 GWH à la SBEE. L’ensemble de l’électricité ainsi produite et achetée par la CEB transite par un total de 1773 km de haute tension avec des lignes de 330,161 et 63 kilo volt (KV). Spécifiquement, les infrastructures de transport de la CEB se répartissent en :
-565 km de ligne 161 KV avec une capacité de transformation de 452,5 Mega volt Ampère (MVA) repartie sur 9 postes pour le Togo et
-16 km de ligne 330 KV
-560 km de ligne 161 KV et une capacité de transformation de 774,5 MVA repartie sur 11 postes pour le Bénin. Sont en cours, d’autres projets de renforcement des capacités de production et de transport de la CEB qui, depuis décembre 2010 couvre le territoire de la Communauté avec la réalisation de l’Inter connexion des régions septentrionales du Togo et du Bénin sur le réseau interconnecté du Sud.
Tout le territoire de la CEB désormais couvert par le réseau de transport
L’interconnexion Nord-Togo / Nord-Bénin est désormais une réalité avec l’inauguration dans les prochains jours du volet Nord-Bénin après celle du Nord-Togo inaugurée le 04 Juin 2009 à Kara.
Ainsi, la CEB étend désormais sur le territoire de communauté son réseau de transport d’électricité évalué à 1773 km de haute tension, avec des lignes de 330, 161 et 63 kilo volt (KV). Le projet a l’avantage de substituer l’énergie onéreuse produite par les centrales thermiques exploitées dans ces zones par la CEET et la SBEE par l’énergie fiable, stable et assez moins cher du réseau interconnecté de la partie méridionale de la communauté.
Dernier volet du projet d’inter connexion du septentrion, le volet Nord-Bénin en voie d’inauguration a un coût de 21 milliards 498 millions 493 mille 332 francs CFA. Il prend en compte la construction de postes de transformation 161/34,5/22 KV à Parakou et à Djougou, de postes de répartition 33 KV à Natitingou et à Bembéréké. Le coût inclut également la construction de 189 km de lignes 161 entre Kemérida à la frontière Togo/Bénin – Djougou et Parakou ; de 108 km de lignes 161 KV entre Parakou et Bembéréké et d’une autre de 161 KV sur une longueur de 73 km entre Djougou et Natitingou.
D’un coût global de 15 milliards 238 millions de francs CFA, le projet Nord-Togo, quant à lui, se compose notamment de l’aménagement et du bitumage de la route d’accès au poste, de l’extension du poste de transformation d’Atakpame, de même que la construction de la ligne haute tension Atakpame-Kara-Kémérida (frontière Togo/Bénin).
Une fois le projet réalisé, il est désormais possible d’entreprendre l’électrification de 28 localités entre Anie et Kemerida, le long du tracé de la ligne principale. C’est un facteur important à l’électrification rurale. Tout compte fait, l’accès à l’énergie électrique est une condition indispensable pour transformer le niveau de vie des populations aussi bien des campagnes que des villes en favorisant l’amélioration du confort, la modernisation de l’artisanat, l’accroissement de la productivité, la création de l’emploi et des richesses.

Comment la CEB stimule la coopération régionale et la réduction de la pauvreté ?
Nul ne peut parler du développement dans toutes ses composantes industrielles, agro business ou sociales sans évoquer la disponibilité et l’accès aux sources énergétiques plus fiables et moins chères. C’est pourquoi la CEB est partie prenante du projet Ouest Africain d’échanges d’énergie ou West African Power Pool (WAPP).
Ce projet comprend trois volets. Le premier a trait à l’électrification transfrontalière des communautés rurales au Sud du Togo à partir du Ghana. La CEB achetait déjà dans un cadre contractuel de l’énergie électrique auprès de la VRA. Mais le présent projet consiste en l’électrification des communautés rurales du Togo riveraines de la frontière du Ghana par le branchement sur le réseau électrique ghanéen. Bel exemple de fraternité et de solidarité entre les peuples, le projet permettra aux populations d’une soixantaine de villages de découvrir les bienfaits de l’énergie électrique.
Evalué à 2 milliards 381 millions 123 mille 910 francs CFA, le projet est financé à hauteur de 31% par la CEB pour la construction des lignes moyenne tension an Togo.
Au Plan Directeur du WAPP figure également parmi les projets prioritaires, celui d’interconnexion électrique des réseaux du Ghana, du Togo, du Bénin et du Nigéria. Une ligne dorsale Sud reliera la centrale thermique de Takoradi (Ghana) le poste de Volta, près d’Accra, le poste de Lomé C à Danie P41 et à Légbassito ao Togo, le poste de Sakété au Bénin et celui de Ikeja West (Nigeria).Son financement, 36 milliards de FCFA est assuré par la Banque Africiane de Développement (BAD), le Fonds Kowetien et la CEB. La présence de la CEB au cœur de la toile du Système d’Echange Electrique Ouest Africain répond à sa vision de développer la coopération, l’intégration et l’émergence économique et sociale sur la base de partage de l’énergie. C’est une philosophie de solidarité permettant d’optimiser pour chaque Etat et pour chaque communauté ses chances d’accès à de l’énergie de qualité.
L’effet indu est de susciter l’accroissement des activités économiques de production et de transformation et d’amélioration des conditions de vie. C’est donc la voie royale pour aider à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et de réduction de la pauvreté.

Demain la CEB ?
Frappé de plein fouet ces dernières années par un déficit énergétique sans précédent, la CEB a promptement réagi à la crise pour corriger les insuffisances et anticiper sur l’avenir.
Si la mauvaise pluviométrie faisant baisser le niveau des barrages à été le facteur déclencheur du déficit énergétique, la crise a été difficile à juguler à cause de certaines insuffisances comme la forte dépendance de l’extérieur pour l’approvisionnement en électricité, la tension sur la trésorerie de l’institution, le vieillissement des équipements, etc.
Le Plan Stratégique élaboré à cet effet entend tourner définitivement les pages sombres des délestages et répondre aux exigences des perspectives de développement du secteur de l’électricité dans la sous-région.
Pour l’horizon 2026, la CEB entend diversifier ses sources. Le programme WAPP se prête à l’échange de l’énergie mais au plan interne, la CEB compte construire de nouveaux barrages (Adjarala,). Les sources d’énergie renouvelable comme les centrales solaires sont également envisagées pour réduire la dépendance.
Aussi, le Plan Stratégique vise t-il à renforcer l’autonomie énergétique de 30 à 70% au moins. Mais il sera difficile à la CEB d’assurer l’équilibre entre l’offre et la demande en énergie de qualité et à moindre coût sans la valorisation du potentiel hydro électrique, et surtout du gaz naturel au carburant liquide des centrales thermiques ou encore la planification des investissements énergétiques cohérents.

KOSSI KHOUTO

Intervention militaire en Libye

Kadhafi menace l’Europe et prépare sa sortie

Le «Guide» libyen a de nouveau harangué la foule de ses partisans vendredi, menaçant l’Europe et appelant ses fidèles à récupérer des armes envoyées aux rebelles. Néanmoins, une porte de sortie serait en train de se négocier pour celui qui est au pouvoir depuis près de 42 ans.Kadhafi a gratifié son peuple d’une nouvelle provocation, une de plus pourrait on dire. « Nous vous (la coalition internationale, NDLR) conseillons de battre en retraite sous peine de catastrophe », a déclaré le Guide libyen dans un message sonore adressé à 100.000 de ses partisans massés sur la Place verte de Tripoli.
« Je vous conseille de clouer vos avions au sol (…) et d’engager des discussions avec le peuple libyen », a ajouté le Guide en dénonçant le mandat d’arrêt lancé lundi contre lui ainsi que contre l’un de ses fils, Saïf al Islam, et contre son gendre par la Cour Pénale internationale (CPI).

« La bataille à l’Europe »
Il a appelé vendredi ses partisans à reprendre aux rebelles les armes qui leur ont été larguées par la France dans la région du Djebel Nefoussa. Il a par ailleurs menacé de porter « la bataille à l’Europe » si l’OTAN ne mettait pas fin à sa campagne militaire en Libye. « Marchez sur le Djebel et saisissez les armes qui ont été larguées par les Français. Si ensuite vous voulez pardonner [aux rebelles], c’est votre affaire », a lancé le colonel Kadhafi dans une allocution relayée par haut-parleurs à l’adresse de milliers de ses partisans. Une participation plutôt faible néanmoins, si on en croit les sources officielles, qui s’attendaient plutôt à la participation d’un million de personnes à ce rassemblement à l’occasion des plus de cent jours du déclenchement des raids aériens en Libye.
Les partisans de Kadhafi ont agité des drapeaux verts et des portraits du dirigeant libyen, qui a déclaré que « l’importante » participation à ce rassemblement était tout à fait spontanée et prouvait combien son peuple l’aimait. Des personnes ont tiré en l’air en signe d’acquiescement et des feux d’artifice ont embrasé le ciel de la capitale à la fin de son discours.

Voie de sortie pour Kadhafi ?
Malgré les provocations, la position de Mouammar Kadhafi n’est pas si sûre. Les pays membres de l’UA n’exécuteront pas le mandat d’arrêt lancé par la CPI contre Kadhafi, indique Reuters, ce qui préserve la possibilité d’un départ en exil du numéro un libyen dans l’un des 53 Etats de l’Union africaine. Les belligérants n’ont pas réagi pour le moment à cette proposition. Selon le journal Asharq Al Awsat, basé à Londres, des représentants de Kadhafi ont rencontré des responsables français et britanniques sur l’île tunisienne de Djerba.
Citant des sources dans l’entourage de Kadhafi et dans les milieux d’opposition, le journal rapporte que le dirigeant libyen serait prêt à démissionner s’il ne faisait l’objet d’aucune poursuite et pouvait vivre dans sa ville natale de Syrte avec des garanties de sécurité. Ces informations n’ont été confirmées ni par la France, ni par la Grande-Bretagne. Les rebelles ont exclu des discussions avec Kadhafi après les mandats d’arrêt lancés par la CPI.

Par   Actu France-Soir

Affaire DSK

Une question de calendrier et de… message

Dominique Strauss-Kahn n’a pas laissé de « message » à Jean-Christophe Cambadélis concernant le calendrier des primaires.

La question du calendrier… Pas encore blanchi par la justice américaine malgré les révélations étonnantes concernant la femme de chambre, Dominique Strauss-Kahn est déjà vu par certains comme de retour dans la course à la présidentielle. Pas si sûr, semble dire ce lundi Jean-Christophe Cambadélis, proche de l’ex-directeur du Fonds monétaire international.

Les coups de téléphone de DSK
Le député strauss-kahnien a déclaré ne pas avoir reçu de « message » de Dominique Strauss-Kahn lui demandant d’agir. « Je n’ai pas reçu de message de DSK me demandant de parler pour rouvrir les dates de candidatures aux primaires », a déclaré le dirigeant du PS sur France Culture, affirmant avoir eu l’ex-patron du FMI au téléphone.
Dominique Strauss-Kahn « veut simplement être lavé de l’injustice qui lui a été faite », a assuré Jean-Christophe Cambadélis, soutien de Martine Aubry, qui a déclaré sa candidature à la primaire, mardi.

Problème de calendrier
Martine Aubry a déclaré dimanche que « personne n’osera opposer un quelconque calendrier à DSK s’il décidait d’être lui aussi candidat ». Dominique Strauss-Kahn « aura à s’exprimer lorsqu’il le voudra. Ce n’est pas à moi à parler à sa place », a-t-elle dit.
Les candidatures sont ouvertes jusqu’au 13 juillet. La prochaine audience de Dominique Strauss-Kahn devant la justice américaine est prévue le 18 juillet. Le calendrier du PS se mettra peut-être à l’heure américaine mais pour le moment rien ne semble décidé, que ce soit rue de Solférino ou de l’autre côté de l’Atlantique. Mais en a-t-il seulement envie ? Le seul qui peut répondre à cette question a choisi pour le moment de garder le silence, même auprès de ses proches.

Par   Actu France Soir

Syrie

Hama la rebelle contre Bachar Al-Assad

La ville de Hama, martyre des massacres de 1982, investie par les chars syriens au surlendemain de la manifestation monstre contre le régime de Bachar Al-Assad a vu ceux-ci se retirer.

Ils étaient venus pour mater la rébellion de la ville martyre des massacres du père de l’actuel dirigeant syrien. C’était en 1982. Près de trente ans plus tard, la ville qui garde sa réputation de cité rebelle au pouvoir, a une nouvelle fois prouvé ses capacités de résistance en rassemblant des milliers de manifestants en fin de semaine. Les chars, eux, sont partis dimanche à peine quelques heures après leur arrivée, au surlendemain de la plus grande manifestation qu’ait connue cette ville depuis le début du mouvement de contestation contre le président Bachar Al-Assad à la mi-mars.
150.000 personnes à la manifestation.Les chars et véhicules blindés ont pris la direction du nord après s’être un temps rapprochés de cette ville de 650.000 habitants. Des dizaines de personnes avaient été arrêtées quelques heures plus tôt dans les faubourgs de Hama et des agents de la police secrète ont patrouillé, ont indiqué des habitants.
« Le régime a recours à la stratégie de la peur, mais les habitants de Hama ne s’inclineront pas », a affirmé un habitant, en ajoutant que des dizaines de milliers de personnes s’étaient rassemblées dimanche soir sur la place centrale, malgré les coupures d’électricité destinées à dissuader les foules de descendre dans les rues.
La présence des forces de sécurité a diminué à Hama depuis qu’au moins 60 manifestants y ont été tués voici un mois, lors des journées les plus sanglantes du mouvement anti-Assad.
Les manifestations ont gagné en ampleur depuis lors, selon des témoins, et vendredi, un rassemblement en faveur de la démission d’Assad a réuni pas moins de 150.000 personnes, soit près d’un habitant sur quatre.
Le père d’Assad, Hafez, avait écrasé un soulèvement à Hama en 1982, alors qu’il était président. La répression exercée par l’armée contre un soulèvement islamiste aurait fait alors jusqu’à 30.000 morts.

Symbole vivant de la coopération énergétique régionale, la Communauté Electrique du Bénin (CEB) accompagne le Togo et le Bénin depuis leurs indépendances, dans la voie du progrès économique et social, par la mise en commun des potentialités énergétiques des deux pays. A l’heure du cinquantenaire des indépendances, la CEB capitalise déjà plus de 42 ans de réformes institutionnelles et stratégiques pour s’adapter aux changements de l’environnement économique, social et politique afin de jouer pleinement son rôle de partenaire stratégique dans la mise en œuvre d’une politique concertée pour la satisfaction des besoins croissants en électricité des industries et des populations de la communauté.
Dans cette dynamique s’inscrit l’ambitieux plan stratégique 2007-2026 qui prend en compte les défis de l’évolution récente du secteur de l’électricité dans la sous-région et devrait donner les gages à la CEB de mieux jouer son rôle de levier de développement durable du territoire de la communauté.
Tout à l’honneur des pères fondateurs de la CEB et de l’engagement des Présidents Faure GNASSINGBE et le Dr. Thomas Boni YAYI d’assurer à leurs territoires une sécurité de l’approvisionnement en électricité, facteur indispensable de production et de création des richesses.
Renforcement de la sécurité énergétique par diversification des sources d’approvisionnement, relèvement de l’autonomie énergétique de 30 à 70% au moins, fiabilisation du système énergétique communautaire, c’est en somme les défis que la Communauté Electrique du Bénin (CEB) se donne de relever à l’horizon 2026.
Opérationnelle depuis 1973 avec pour vision de favoriser l’accès de ses Etats membres à une énergie de qualité et à moindre coût, la CEB, faut-il encore le rappeler, a pour mission de réaliser et d’exploiter les installations de production et de transport d’électricité ou encore d’importation et d’exploitation d’énergie électrique avec les pays voisins.
Depuis sa création en 1968, la CEB s’est attelée à ces tâches en mobilisant des ressources internes et externes pour financer les investissements dans la réalisation des infrastructures de production et de transport et en nouant des partenariats d’importation d’électricité, notamment avec le Ghana, la Côte d’Ivoire, le Nigéria, le Niger. 

Un parc de production et de transport en évolution
Dépendant à ses débuts de l’importation d’électricité de la Volta River Authorithy (VRA) du Ghana, la CEB, dès 1987 a mis en exploitation sa propre centrale hydro électrique de Nangbeto, implantée sur le fleuve Mono, au Togo.
Cet aménagement a une capacité de 65 Mega Watts (MW), avec une production moyenne de 170 Giga Watt-Heure (GWH). Il offre également un plan pour la pisciculture et le sport nautique, mais aussi des terres agricoles. En amont de ce barrage est prévue la construction d’un second, celui d’Adjarala, un projet attendu comme le moyen d’équilibrer l’offre et la demande en énergie sur le territoire de la CEB.
Déjà en 1998, face à la forte demande en électricité, signe de la vitalité économique et sociale de ses Etats membres, la CEB a implanté deux Turbines A Gaz (TAG), l’une au Port de Lomé et l’autre à Cotonou, d’une capacité de 20 MW pour un productible annuel moyen de 150 GWH chacune.
Ce parc de production de la CEB est renforcé par les centrales thermiques de la Compagnie d’Energie Electrique du Togo (CEET) et de la Société Béninoise d’Energie Electrique (SBEE), deux sociétés de distribution de l’électricité fournie par la CEB. Mais le défi de l’autonomie financière est loin d’être relevé.
Aussi, la CEB a-t-elle signé des contrats d’approvisionnement en énergie avec la Côte d’Ivoire (Compagnie Ivoirienne d’Electricité, CIE), la Transmission Company of Nigeria (TCN), la Volta River Authority (VRA) du Ghana, etc.
En outre, l’aventure du secteur de l’électricité à des producteurs privés indépendants, en vertu de l’accord révisé en 2003 du Code Bénino-Togolais de l’Electricité permet de diversifier les sources d’approvisionnement. Dans ce registre, la centrale thermique de Contour Global inaugurée en décembre 2010 au Togo, injecte une puissance supplémentaire de 100 MW dans le réseau interconnecté de la CEB. Un autre opérateur indépendant, CAI, conduit un projet similaire au Bénin et qui permettra de renforcer l’offre de la CEB, avec 80 MW.
En 2009, l’énergie mise à disposition du Bénin et du Togo est de 1.792.220 GWH avec un taux de perte de 4,45% et une pointe instantanée de 301,14MW, sans les productions des distributeurs qui s’élèvent à135.088 GWH dont 22,8 GWH pour la CEET et 112,288 GWH à la SBEE. L’ensemble de l’électricité ainsi produite et achetée par la CEB transite par un total de 1773 km de haute tension avec des lignes de 330,161 et 63 kilo volt (KV). Spécifiquement, les infrastructures de transport de la CEB se répartissent en :
-565 km de ligne 161 KV avec une capacité de transformation de 452,5 Mega volt Ampère (MVA) repartie sur 9 postes pour le Togo et
-16 km de ligne 330 KV
-560 km de ligne 161 KV et une capacité de transformation de 774,5 MVA repartie sur 11 postes pour le Bénin. Sont en cours, d’autres projets de renforcement des capacités de production et de transport de la CEB qui, depuis décembre 2010 couvre le territoire de la Communauté avec la réalisation de l’Inter connexion des régions septentrionales du Togo et du Bénin sur le réseau interconnecté du Sud.
Tout le territoire de la CEB désormais couvert par le réseau de transport
L’interconnexion Nord-Togo / Nord-Bénin est désormais une réalité avec l’inauguration dans les prochains jours du volet Nord-Bénin après celle du Nord-Togo inaugurée le 04 Juin 2009 à Kara.
Ainsi, la CEB étend désormais sur le territoire de communauté son réseau de transport d’électricité évalué à 1773 km de haute tension, avec des lignes de 330, 161 et 63 kilo volt (KV). Le projet a l’avantage de substituer l’énergie onéreuse produite par les centrales thermiques exploitées dans ces zones par la CEET et la SBEE par l’énergie fiable, stable et assez moins cher du réseau interconnecté de la partie méridionale de la communauté.
Dernier volet du projet d’inter connexion du septentrion, le volet Nord-Bénin en voie d’inauguration a un coût de 21 milliards 498 millions 493 mille 332 francs CFA. Il prend en compte la construction de postes de transformation 161/34,5/22 KV à Parakou et à Djougou, de postes de répartition 33 KV à Natitingou et à Bembéréké. Le coût inclut également la construction de 189 km de lignes 161 entre Kemérida à la frontière Togo/Bénin – Djougou et Parakou ; de 108 km de lignes 161 KV entre Parakou et Bembéréké et d’une autre de 161 KV sur une longueur de 73 km entre Djougou et Natitingou.
D’un coût global de 15 milliards 238 millions de francs CFA, le projet Nord-Togo, quant à lui, se compose notamment de l’aménagement et du bitumage de la route d’accès au poste, de l’extension du poste de transformation d’Atakpame, de même que la construction de la ligne haute tension Atakpame-Kara-Kémérida (frontière Togo/Bénin).
Une fois le projet réalisé, il est désormais possible d’entreprendre l’électrification de 28 localités entre Anie et Kemerida, le long du tracé de la ligne principale. C’est un facteur important à l’électrification rurale. Tout compte fait, l’accès à l’énergie électrique est une condition indispensable pour transformer le niveau de vie des populations aussi bien des campagnes que des villes en favorisant l’amélioration du confort, la modernisation de l’artisanat, l’accroissement de la productivité, la création de l’emploi et des richesses.

Comment la CEB stimule la coopération régionale et la réduction de la pauvreté ?
Nul ne peut parler du développement dans toutes ses composantes industrielles, agro business ou sociales sans évoquer la disponibilité et l’accès aux sources énergétiques plus fiables et moins chères. C’est pourquoi la CEB est partie prenante du projet Ouest Africain d’échanges d’énergie ou West African Power Pool (WAPP).
Ce projet comprend trois volets. Le premier a trait à l’électrification transfrontalière des communautés rurales au Sud du Togo à partir du Ghana. La CEB achetait déjà dans un cadre contractuel de l’énergie électrique auprès de la VRA. Mais le présent projet consiste en l’électrification des communautés rurales du Togo riveraines de la frontière du Ghana par le branchement sur le réseau électrique ghanéen. Bel exemple de fraternité et de solidarité entre les peuples, le projet permettra aux populations d’une soixantaine de villages de découvrir les bienfaits de l’énergie électrique.
Evalué à 2 milliards 381 millions 123 mille 910 francs CFA, le projet est financé à hauteur de 31% par la CEB pour la construction des lignes moyenne tension an Togo.
Au Plan Directeur du WAPP figure également parmi les projets prioritaires, celui d’interconnexion électrique des réseaux du Ghana, du Togo, du Bénin et du Nigéria. Une ligne dorsale Sud reliera la centrale thermique de Takoradi (Ghana) le poste de Volta, près d’Accra, le poste de Lomé C à Danie P41 et à Légbassito ao Togo, le poste de Sakété au Bénin et celui de Ikeja West (Nigeria).
Son financement, 36 milliards de FCFA est assuré par la Banque Africiane de Développement (BAD), le Fonds Kowetien et la CEB.
La présence de la CEB au cœur de la toile du Système d’Echange Electrique Ouest Africain répond à sa vision de développer la coopération, l’intégration et l’émergence économique et sociale sur la base de partage de l’énergie. C’est une philosophie de solidarité permettant d’optimiser pour chaque Etat et pour chaque communauté ses chances d’accès à de l’énergie de qualité.
L’effet indu est de susciter l’accroissement des activités économiques de production et de transformation et d’amélioration des conditions de vie. C’est donc la voie royale pour aider à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) et de réduction de la pauvreté.
Demain la CEB ?
Frappé de plein fouet ces dernières années par un déficit énergétique sans précédent, la CEB a promptement réagi à la crise pour corriger les insuffisances et anticiper sur l’avenir.
Si la mauvaise pluviométrie faisant baisser le niveau des barrages à été le facteur déclencheur du déficit énergétique, la crise a été difficile à juguler à cause de certaines insuffisances comme la forte dépendance de l’extérieur pour l’approvisionnement en électricité, la tension sur la trésorerie de l’institution, le vieillissement des équipements, etc.
Le Plan Stratégique élaboré à cet effet entend tourner définitivement les pages sombres des délestages et répondre aux exigences des perspectives de développement du secteur de l’électricité dans la sous-région.
Pour l’horizon 2026, la CEB entend diversifier ses sources. Le programme WAPP se prête à l’échange de l’énergie mais au plan interne, la CEB compte construire de nouveaux barrages (Adjarala,). Les sources d’énergie renouvelable comme les centrales solaires sont également envisagées pour réduire la dépendance.
Aussi, le Plan Stratégique vise t-il à renforcer l’autonomie énergétique de 30 à 70% au moins. Mais il sera difficile à la CEB d’assurer l’équilibre entre l’offre et la demande en énergie de qualité et à moindre coût sans la valorisation du potentiel hydro électrique, et surtout du gaz naturel au carburant liquide des centrales thermiques ou encore la planification des investissements énergétiques cohérents.

KOSSI KHOUTO

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