Depuis le 22 août 2014, la République de la Centrafrique est dotée d’un gouvernement de “large ouverture”. Composé de 31 membres, incluant notamment des représentants des groupes armés ex-Séléka à dominante musulmane et milices anti-Balaka majoritairement chrétiennes, ce gouvernement est conduit par le premier ministre Mahamat Kamoun. En effet, l’ancien gouvernement avait démissionné début août, dans la foulée d’un accord de cessez-le-feu signé le 23 juillet à Brazzaville entre l’ex-Séléka et les milices anti- Balaka. Cet accord, conclu sous la pression internationale, était censé relancer la transition en panne, mais a été plusieurs fois violé sur le terrain. Il prévoyait la formation d’un gouvernement “élargi” après la nomination, en janvier, de la présidente Catherine Samba-Panza, après le désastreux passage au pouvoir de la Séléka.
Centrafrique : Etransition et formation d’un gouvernement “élargi”
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– 30 janvier 2015
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